La sublimation
Quel est le « fil rouge » de ma création artistique ?
Je ne parle pas du style, ni de la technique. Il ne s’agit pas non plus du message quel qu’il soit, ni d’une motivation particulière, ni d’un but. Il s’agit plutôt de ce que je qualifierai comme le moteur…
Alors, ça n’est peut-être pas le terme exacte, mais je parle depuis longtemps de la « sublimation« .
En effet, que ce soit dans mes thèmes « marines », « sous-marines », « paysages », je m’efforce de sublimer l’objet de mes créations.
Il existe des centaine de définitions de la sublimation. De plus il faut parfois faire la distinction entre sublimation, sublime et sublimer.
Pour ma peinture, j’utilise le verbe « sublimer« , et il a pour moi une signification particulière. Je ne sépare pas le beau et le sublime, j’en fais une sorte de synthèse … à la fois rendre « encore plus beau », et tendre vers « l’ideal, la perfection ». C’est ce à quoi je travaille particulièrement dans les thèmes « Corrida », « Flamenco ».
En ce qui concerne ma démarche artistique, je ne me limite pas à la définition de la sublimation que donne Freud, (c’est le déplacement du but de la pulsion sexuelle vers des buts non sexuels : intellectuels, artistiques, idéologiques, etc.) j’y ajoute la vision des peintres narratifs du XV ème siècle, qui transposaient l’histoire sainte dans l’histoire contemporaine, en exaltant les événements de l’Évangile dans une atmosphère de splendeur chevaleresque… Les grands maîtres, les paysagistes romantiques ont travaillé sur le sublime, Poussin, Turner, Vinci…
Comme on peut le voir dans les thèmes « féérie, « fantasy » et Pin Up Art », ma démarche est aussi en accord avec celle apparue dans les années 60, “la Figuration narrative”. Les peintres s’intéressent aux mythologies quotidiennes (politiques, sociales, morales) et traitent la narration de manière singulière : s’inspirant d’images véhiculées par la presse, le ciné, la pub ou la bande dessinée…